L’impact délétère de la pollution atmosphérique sur la santé et la mortalité fait aujourd’hui l’objet d’une abondante littérature (cardiopathies, AVC, cancer du poumon, bronchopneumopathies chroniques obstructives…).
Cette pollution pourrait également avoir des effets négatifs sur la santé visuelle selon une étude récente menée par des chercheurs britanniques sur une cohorte de 115 954 participants inscrits dans la UK Biobank et âgés de 40 à 69 ans. Les résultats de cette étude, qui ont été publiés dans le British Journal of Ophtalmology, mettent en évidence que les patients exposés à d’importants niveaux de pollution atmosphérique, et notamment aux particules fines, avaient des taux plus élevés de DMLA autodéclarée. Par ailleurs, une exposition à d’autres polluants, notamment le dioxyde d’azote, augmenterait le risque de changements d’épaisseur de la rétine.
Cette étude présente toutefois certaines limites et des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer ces premières hypothèses et conclure, le cas échéant, à l’existence d’une éventuelle relation de cause à effet entre pollution de l’air et risque de DMLA.